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Dernier texte publié sur Fanatique.ca avant sa fermeture du 19 décembre 2011. Un message de remerciements pour tous les contributeurs et lecteurs des dernières années.

Une belle aventure qui se termine

Comme vous le savez désormais probablement tous, Fanatique.ca en est à ses derniers tours de piste sur la Toile québécoise. Une aventure qui prend fin au terme de cinq années merveilleuses durant lesquelles les amateurs de sports ont pu livrer leurs états d’âme sur ce qu’ils leur chantaient – sans grandes contraintes.

Je tenais donc énormément à écrire un petit texte de départ à vous, lecteurs inconditionnels, pour vous dire à quel point ça a été un réel plaisir d’être responsable lors des deux dernières années et quelques mois de l’un des plus beaux sites écrit par des partisans au Québec. Un site avec son caractère unique puisqu’en plus de traiter fréquemment du Canadien, laissait la place à tout autre sujet sportif qui n’avait pas rapport au hockey et au CH.

J’ai attendu plusieurs semaines avant de commencer la rédaction de ce message, probablement parce que le cœur ne m’en disait pas avant. Vous m’en excuserez. La poussière est maintenant retombée.

Toutefois, lorsque j’ai appris la nouvelle de la fermeture prochaine du site, quelque temps avant qu’elle soit rendue publique, je ne vous mentirai pas qu’un sentiment particulier m’a envahi. De la tristesse, certes, mais avec un peu de colère en sachant que tout le contenu du site ne serait plus accessible au moment où la clé serait dans la porte. De voir qu’après tant d’heures et d’efforts, tout disparait en un clic, ça a été difficile à accepter. On aura quand même écrit plus de 6000 articles en cinq ans et atteint des chiffres de visiteurs parfois très élevés. Ce n’est pas rien du tout!

J’ai fait le deuil de la fin du site, car après tout, on ne peut rien changer. Mais sachez à quel point j’ai pensé aux contributions de tous et chacun, et à quel point certaines avaient été extraordinaires.

Il y a aussi eu les expériences incroyables que ce site m’a permis de vivre dans le monde des communications et des médias. Ça a vraiment provoqué une passion à l’intérieur de moi grâce notamment à la pratique sur le terrain. Les Saguenéens de Chicoutimi ont été très aimables d’accepter en février 2009 notre demande d’accréditation afin que je puisse suivre les activités du club de façon officielle, ce qui ajoutait à la renommée du site à ce moment. Sans oublier aussi toutes les autres organisations, dont l’Impact, qui ont permis à FAN de se développer et de se hisser parmi les meilleurs.

D’autres bons moments sont survenus et j’espère que vous aurez apprécié me lire, car je ne vous mentirai pas en vous confiant que combiner école/rédaction a parfois été difficile. Vous lire aussi aura été un privilège. Certains et certaines d’entre vous avaient parfois de sacrés papiers! Ou ceux qui préféraient commenter, mais d’une manière flamboyante.

L’un des seuls regrets que j’ai est que la communauté de Fanatique n’a jamais été en mesure de se rencontrer dans le cadre d’une soirée. Ça aura sûrement été fort agréable d’échanger avec vous en personne sur le Canadien ou tout autre sujet, sportif ou pas.

Ce serait égoïste de ma part de na pas souligner le travail exceptionnel des personnes qui ont permis à Fanatique de s’établir une crédibilité au fil des ans par, entre autres, la qualité des articles. Une qualité, qui en plus, était mélangée à de la quantité. Un mariage parfait, vous en conviendrez!

Patrick Caisse et Maxime Morin, qui ont été les rédacteurs en chef avant qu’ils ne se joignent à de gros joueurs dans le monde des médias.

Sans oublier bien sûr Joanie P. Dumoulin, Jessica Lapinski-Dejardin Jean-Luc Autret et Benoit Dusseault, Jean-François Caty, Louis Fournier, Céline Fabries, Rémi Villemure, Tony Patoine  et le vétéran journaliste de carrière, Pierre Trudel, qui a effectué deux passages remarqués sur le site.

Émile Girard, qui en 2006 avait lancé Fanatique.ca, de m’avoir fait confiance et de m’avoir supporté continuellement, et d’avoir permis à plusieurs jeunes de se découvrir une passion pour le journalisme. C’est tout un exploit! Malgré qu’Émile n’était plus vraiment présent depuis quelques mois – et quelques années du côté des articles – , pour des raisons professionnelles, sachez qu’il a toujours travaillé dans l’ombre sur l’aspect technique du site. Retenez toujours ce nom.

Je terminerai avec Patrick Pierra et Maya Meyouhas, qui ont été ceux avec qui j’ai travaillé quant au développement du site sous plusieurs formes, ainsi que Carl Charest, ancien rédacteur en chef de BRANCHEZ-VOUS.com. Merci à vous trois!

On se reverra probablement bientôt ailleurs. Car comme on dit, rien n’arrive pour rien…

En attendant, sachez que Twitter est l’endroit où vous pouvez me retrouver.

Roby St-Gelais

Rédacteur en chef

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Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 6 novembre 2011.

Le Québec freiné par l’Ontario en finale

SAGUENAY – Les tournois se suivent et se ressemblent malheureusement pour la formation québécoise féminine des moins de 18 ans. Les Québécoises ont essuyé un autre revers en finale du Championnat national devant l’équipe rouge de l’Ontario, cette fois par la marque de 3 à 0, dimanche, au Centre Georges-Vézina de Saguenay.

Il s’agit du septième tournoi du genre consécutif où les Ontariennes raflent la médaille d’or, et le sixième devant l’équipe fleurdelisée, qui s’était contentée du bronze en 2009. L’Ontario et l’Ontario-Rouge n’ont jamais terminé ailleurs que sur la plus haute marche du podium depuis la création du Championnat, en 2001.

Ce match mettait un terme à un véritable marathon de hockey, alors que pas moins de 18 rencontres ont été présentées sur la glace olympique du Centre Vézina en cinq journées (2 au 6 novembre).

L’équipe du Québec, dirigée par Pascal Dufresne, entraîneur-chef du Titan du Collège Limoilou au niveau Collégial AA, n’avait pas subi la défaite lors de ses quatre précédents affrontements. Elle s’était taillée une place en finale suite à une convaincante victoire de 6-1 sur le Manitoba, en demi-finale, samedi.

Les Ontariennes en rouge avaient toutefois été étiquetées comme favorites dès le début de la compétition en raison de leurs antécédents, et au bout du compte, la meilleure formation l’aura emporté. Équipe Québec a été dominée 38-22 au chapitre des tirs au but lors de la finale.

« Nous avons perdu contre une bonne équipe. L’Ontario mérite la médaille d’or. Elles [les Ontariennes] ont pris le « momentum » rapidement en début de match avec leur but. Nous avons essayé et nous avons fait du bon travail, mais c’était vraiment une bonne équipe », a raconté le pilote des Québécoises en point de presse.

La formation ontarienne a en effet fait taire les partisans bruyants dès les premières minutes de la rencontre, alors que Jaimie McDonell a déjoué la gardienne Ann-Renée Desbiens, auteure de 35 arrêts sur les 37 lancers auxquels elle a fait face. Victoria Pittens, en deuxième période, et Laura Stacey, tard en fin de match dans un filet désert, ont été les autres marqueuses pour les Rouges.

 « Je suis contente de ce que nous avons accompli en tant qu’équipe et je sors de ce tournoi avec la tête haute. C’est certain que nous aurions aimé ça gagner l’or, mais l’expérience a quand même été incroyable devant nos partisans. Je suis fière de la façon dont nous nous sommes rendues en finale, avec les sacrifices et efforts que nous avons faits », a dévoilé la gardienne de La Malbaie, très émotive, devant les micros.

Âgée de 17 ans, Desbiens, qui est considérée parmi les meilleures filles de son âge évoluant avec les jambières au pays, n’aura plus l’occasion de représenter sa province natale sur la scène nationale. Celle qui porte les couleurs de Beaubourg au niveau midget AA cette saison avait représenté le Canada au Championnat mondial des moins de 18 ans, en Suède, en janvier 2011.

« Nous avons travaillé fort, mais aucune rondelle n’a voulu rentrer dans le but [adverse]. C’est dommage. Présentement, nous sommes déçues de notre médaille d’argent, mais dans quelques semaines, lorsque nous regarderons ce que nous avons accompli, je crois que nous serons fières d’avoir gagné l’argent », a expliqué la capitaine Vickie Lemire, 17 ans.

L’Ontario comptait parmi son alignement 17 joueuses sur 20 âgées de 17 ans, tandis que le Québec misait davantage sur la jeunesse avec seulement 10 joueuses de 17 ans, sept de 16 ans et trois de 15 ans. Le territoire ontarien regorge de plus de 45 000 hockeyeuses, comparativement à un peu plus de 6500 pour le Québec.

 

 

Au boulot rapidement

Les gens de Hockey Québec ne seront pas en vacances bien longtemps avant de mettre sur pied la prochaine formation des moins de 18 ans qui se frottera aux meilleures joueuses du pays. Les membres du personnel commenceront prochainement déjà à scruter à la loupe les meilleurs talents de la province.

« Je crois que nous avons progressé cette année. Les entraîneurs ont maintenant un plan sur deux ans et doivent donc faire un bon recrutement. Nous reprendrons le boulot dès demain afin d’être prêts l’an prochain. L’objectif est de battre cette équipe [Ontario-Rouge] », a dit Dufresne.

Par ailleurs, les membres de l’équipe québécoise ont véritablement apprécié leur séjour à Saguenay dans le cadre de cet événement.

« La foule a définitivement aidé les joueuses. Elles s’en souviendront toute leur vie sur le plan humain, car c’était une expérience incroyable. C’est extraordinaire ce que ces filles [celles du Québec] viennent de vivre. Les gens ont été très accueillants et je pense que le hockey féminin a été mis sur la carte dans les derniers jours », a renchéri le coach des Bleues.

Plus tôt dans la journée de dimanche, les Manitobaines ont mis la main sur la médaille de bronze en vertu d’un triomphe de 3-1 sur les provinces des Maritimes.

Le Championnat national des moins de 18 ans se déplacera à Dawson Creek, en Colombie-Britannique, lors de l’édition 2012.

Mentionnons enfin que la partie pour l’obtention de la médaille d’or a été télédiffusée en direct à travers le pays sur les ondes de TSN 2.

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 5 novembre 2011.

Les Québécoises en finale

SAGUENAY -Équipe Québec aura l’occasion de mettre la main sur la médaille d’or au Championnat national féminin des moins de 18 ans qui a lieu dans l’arrondissement Chicoutimi, à Saguenay. Les Québécoises ont eu raison du Manitoba en l’emportant de convaincante façon 6 à 1, en demi-finale, samedi soir, au Centre Georges-Vézina.

La formation fleurdelisée a ainsi obtenu son laissez-passer en vue de la finale de dimanche, où elle sera opposée à la championne en titre de l’Ontario-Rouge, qui a vaincu facilement l’Atlantique 5-1 dans la première demi-finale. La rencontre débutera aux alentours de 16 heures et sera diffusée à l’échelle nationale sur les ondes de TSN 2.

L’équipe du Québec n’a pas participé à la confrontation ultime du tournoi depuis l’édition 2008, alors qu’elle s’était contentée de la médaille d’argent. En 2009, lors de la dernière présentation du Championnat canadien, les Québécoises étaient grimpées sur la troisième marche du podium.

Auteure de deux buts en trois matchs durant la ronde préliminaire, Catherine Dubois a poursuivi sur sa lancée dans cette rencontre en inscrivant deux des six filets des siennes. Dubois a notamment donné l’avance aux Bleues tôt en début de rencontre.

« Nous sommes bien sortis en première période, comparativement aux rencontres précédentes. Anne-Renée [Desbiens] a bien fait, elle qui arrêtait tout. Elle voyait les rondelles grosses comme des ballons de plage. Quand tu as une gardienne qui performe ainsi, tout est possible », a souligné l’entraîneur Dufresne, qui dirige habituellement le Titan du Collège Limoilou au niveau Collegial AA.

Desbiens, médaillée d’argent avec l’équipe nationale des moins de 18 ans en janvier 2011, a en effet été très solide devant sa forteresse, stoppant 47 des 48 lancers dirigés à son endroit pour mériter le titre de joueuse du match chez les Québécoises. La gardienne de La Malbaie avait participé en août dernier au camp d’entraînement des Cataractes de Shawinigan.

Mélodie Bouchard, Camille Pauck-Therrien, Alexandra Labelle et Vickie Lemire ont réussi les autres buts du Québec. Meghan Dufault, capitaine chez les Manitobaines, a assuré la réplique de celles-ci.

Le Québec a décoché 34 tirs sur la gardienne Amanda Schubert.

 

Une foule énergique

Cette rencontre de demi-finale a été disputée devant la meilleure foule du tournoi, ce qui a assurément donné des ailes du côté québécois. Toute une expérience pour ces joueuses âgées entre 15 et 17 ans qui ne sont pas habituées d’évoluer devant autant de personnes.

« C’est certain que la foule a donné de l’énergie aux joueuses. Le toit de l’aréna a [littéralement] levé lors du premier but. Nous espérons que les gens soient au rendez-vous dimanche, car ce sera un bon spectacle [contre l’équipe de l’Ontario-Rouge] », a assuré le pilote des Québécoises.

Pascal Dufresne n’a d’ailleurs pas hésité à inviter les amateurs à être présents dans les gradins pour la finale face aux Ontariennes qui risque d’être fort excitante. Les joueuses rouges de l’Ontario n’ont jamais perdu lors de cet événement.

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 28 décembre 2011.

Domination canadienne en lever de rideau

SAGUENAY –  Les patineurs canadiens ont démontré une fois de plus leur suprématie en patinage de vitesse courte piste lors de la première journée de compétition de la Coupe du monde, deuxième de la saison, disputée dans l’arrondissement de Chicoutimi, à Saguenay, vendredi, en qualifications.

Devant des partisans enflammés, dont la plupart étaient des étudiants du primaire et du secondaire, les Canadiens ont fait plaisir à la foule en enlevant presque toutes les places disponibles pour les courses de la ronde des médailles de samedi.

D’abord, chez les patineuses, Caroline Truchon, de Chicoutimi, et Marianne St-Gelais, de St-Félicien, ont obtenu leur place pour les quarts de finale de samedi dans l’épreuve du 500 mètres. Truchon s’est aussi qualifiée pour la deuxième épreuve du 500 mètres. Les deux filles originaires de la région ont littéralement volé sur la piste lors de leur vague respective, appuyées par les cris en délire des jeunes amateurs.

St-Gelais, médaillée d’argent sur 500 mètres aux Jeux olympiques de Vancouver de 2010, a remis ça durant les qualifications du 1000 mètres, terminant première de sa vague devant la Coréenne Min Kim Dam. Marie-Ève Drolet, de Laterrière, a imité sa collègue régionale au 1000 mètres.

« J’ai réalisé deux très belles courses, surtout la dernière. Je ne connaissais pas vraiment les filles avec lesquelles je patinais et je pensais que la course serait difficile. Finalement, ça s’est super bien passé, alors que je n’ai pas paniqué et j’ai réussi des dépassements. Je me suis nourrie de la foule lors de ma deuxième course et ça m’a donné de l’énergie », a mentionné la Chicoutimienne de 23 ans devant les micros qui dispute sa première compétition du genre en sol canadien.

« J’étais très nerveuse lors de ma première course et je suis devenue très émotive avec les cris des étudiants. J’ai dû me concentrer davantage pour bien performer. Je serai maintenant prête pour les courses de demain. Sur 500 mètres, je serais déçue de ne pas être de la finale A, car depuis deux ans, je suis sur le podium [sur cette distance]. Cependant, il ne faut pas que je me mette trop de pression puisque je suis à Chicoutimi, mais c’est sûr que je vise un podium », a résumé St-Gelais, dont les objectifs sur 1000 m sont plus modestes que pour sa discipline fétiche.

Au 1500 mètres, Valérie Maltais a confirmé sa place pour les demi-finales. La patineuse originaire de La Baie, ville située à une quinzaine de minutes de Chicoutimi, sera la seule représentante de l’unifolié sur cette distance.

« L’objectif est évidemment de me rendre en finale. Lorsque je serai rendue à cette étape, je vais prendre la course de la façon dont elle va se passer », a dit Maltais.

 

Idem chez les hommes

Du côté masculin, Charles Hamelin, Olivier Jean et François-Louis Tremblay, d’Alma, au Lac-Saint-Jean, ont tous atteint les quarts de finale pour la première compétition du 500 mètres. François-Louis Tremblay s’est aussi qualifié pour la deuxième épreuve, mais cette fois en compagnie de Guillaume Bastille et de François Hamelin.

« Ça a bien été. Toutes les courses ont fonctionné comme je le voulais. Le 500 mètres n’est pas difficile à finir, mais ce n’est pas toujours le cas au 1000 mètres. La vague dans laquelle j’étais était d’ailleurs relevée, mais je m’en suis bien sorti en appliquant à la lettre le plan que je m’étais fixé », a déclaré Charles Hamelin, médaillé d’or au 500 m et au relais, à Vancouver.

Outre Hamelin, Michael Gilday et Jean ont avancé au tour suivant au 1000 mètres.

Bastille a écopé d’une pénalité d’obstruction au 1500 mètres, étant ainsi disqualifié de la course. Sur cette même distance, Gilday, victime d’une chute, a terminé dernier de sa vague. Guilday aura au moins la chance de se reprendre lors du repêchage de samedi matin, alors que Bastille doit mettre une croix sur un podium dans cette épreuve.

« Ce n’est jamais ce que l’on souhaite, surtout que la pénalité ne me donne même pas la chance de me reprendre dans le repêchage. Ce n’était pas ma meilleure course, mais j’ai voulu essayer une nouvelle stratégie qui n’a pas nécessairement fonctionné. Le dépassement était serré », a raconté Bastille en entrevue.

François Hamelin a sauvé l’honneur du Canada au 1500 mètres en parvenant à se qualifier de justesse.

Par ailleurs, l’équipe canadienne masculine en relais a réalisé le meilleur temps de sa vague en qualifications pour se qualifier en vue de samedi. Le relais chez les dames débutera pour sa part samedi, avec la présentation des demi-finales.

Crédit photo : Philémon Beaulieu

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 27 octobre 2011.

Deux Canadiennes en quarts à Saguenay

SAGUENAY – Deux Canadiennes sont toujours dans la course pour l’obtention de la couronne du Challenger Banque Nationale de Saguenay à la suite de leur victoire au deuxième tour, jeudi. Sharon Fichman, deuxième tête de série, et Erin Routliff, défendront les couleurs de l’unifolié en quarts de finale, vendredi.

D’abord, dans le dernier match en simple de la journée, présenté devant plusieurs spectateurs attentifs, la Torontoise Fichman a trimé dur pour venir à bout de Scarlett Warner, de l’Allemagne, en trois manches de 6-7 (5), 6-3 et 6-1 dans une confrontation qui s’est déroulée sur plus de trois heures.

Les deux joueuses ont offert des échanges de qualité aux amateurs de tennis de la région et ceux-ci n’ont d’ailleurs pas hésité à montrer leur satisfaction avec des applaudissements nourris par moments.

Tirant de l’arrière 1-3, Fichman, 160e au classement mondial, a amorcé son retour en brisant l’Allemande pour établir le pointage à 2-3. Elle a ensuite créé l’égalité en ne concédant aucun échange à sa rivale et a ensuite brisé de nouveau celle-ci pour  prendre les devants qui ont finalement perduré jusqu’à la fin du match.

« Je suis assez contente avec la victoire. Je n’ai pas offert mon meilleur jeu au premier set, et ce n’était la façon souhaitée de jouer, mais j’ai été capable de revenir à temps dans la rencontre pour repartir avec la victoire en étant plus agressive et en bougeant plus. C’est le moyen le plus efficace pour gagner », a déclaré l’Ontarienne aux journalistes.

Fichman, qui a eu maille à partir avec les officiels à quelques occasions durant la rencontre, sera opposée en quarts à la sixième favorite de la compétition saguenéenne, l’Américaine Alexandra Stevenson, tombeuse de sa compatriote Diana Ospina.

« Je vais jouer comme je suis capable et je donnerai mon meilleur de moi-même pour accéder au tour suivant du lendemain [samedi] », a assuré la gagnante en double de l’édition 2008 du Challenger, en terminant.

 

Une jeune Canadienne cause une surprise

La jeune Erin Routliffe a surpris tout le monde en montrant la porte de sortie à la Française Alizé Lim, en trois sets de 3-6, 6-2, 7-6 (3).

L’adolescente de 16 ans, qui n’est même pas classée chez les professionnelles, est parvenue à réussir tout un tour de force pour éliminer la quatrième favorite et 229e joueuse mondiale.

Après une première manche sans histoire pour la Canadienne, celle-ci est sortie avec hargne à la manche suivante, grâce entre autres à son puissant service, pour provoquer un set ultime.  Routliffe a ensuite pris les devants 4-1 avant de voir sa rivale revenir de l’arrière. Elle a toutefois été en mesure de retrouver son rythme lors du bris d’égalité pour récolter un précieux gain.

Routliffe, qui sera certainement à surveiller d’ici quelques années sur la scène internationale, s’entraînera prochainement au Centre national d’entraînement, à Montréal. L’Américaine Julia Boserup (5) se dressera devant elle, en quarts.

 

 Déjà fini pour Bouchard

Le parcours en simple d’Eugénie Bouchard s’est brusquement arrêté au deuxième tour, comparativement à ces deux compatriotes, toujours dans la journée de jeudi.

La Montréalaise a plié bagage suite à un revers en deux manches de 6-2 et 6-4 devant la troisième tête de série, la Hongroise Timea Babos.

Bouchard, âgée de 17 ans et classée 333e au monde, s’est tirée dans le pied  dès le début du match en éprouvant des ennuis face à sa rivale qui pointe au 181e rang mondial. La jeune femme de Wesmount a offert un meilleur rendement à la seconde manche, mais n’a pu être en mesure de provoquer une ultime confrontation malgré tout.

« Je suis un peu déçue de ma performance, car je peux mieux jouer. J’ai mieux joué à la fin, mais il était trop tard. Je dois faire cela au début. Je vais apprendre [de ce match] pour ne pas répéter les mêmes erreurs au prochain match », a confié la Québécoise en entrevue.

Il s’agissait du premier affrontement entre les deux joueuses, mais Bouchard, de son avis personnel, croit qu’elle aurait pu poursuivre son chemin si elle avait entamé la rencontre du bon pied.

Babos, dont la prochaine adversaire sera l’Ukrainienne Irina Buryachock, occupait pas plus tard que l’an dernier le deuxième échelon parmi les joueuses juniors.

« Elle est une bonne joueuse qui a un bon service, mais je sais qu’avec mon jeu que je peux  être compétitive face à elle et la battre. Mon niveau de jeu habituel n’était cependant pas présent lors du premier set », a renchéri la Canadienne, cinquième chez les juniors, qui souhaite accomplir une meilleure performance au Challenger de Toronto, la semaine prochaine.

 

La favorite toujours en lice

La première tête de série, la Croate Mirjana Lucic, a aisément empoché son ticket pour la journée de vendredi en battant l’Autrichienne Nicole Rottmann 6-4 et 6-3. Lucic ouvrira le bal en quarts de finale en se mesurant à la Suisse Amra Sadikovic.

 

Autres résultats en simple

  • Stevenson (6) def. Ospina 6-2 6-3
  • Boserup def. Abanda 6-0 6-1
  • Sadikovic def. Fink 6-4 6-1
  • Buryachok(7)  def. Pegula 7-6 6-3

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 26 octobre 2011.

Pelletier échappe la victoire

SAGUENAY – Marie-Ève Pelletierdevra désormais se concentrer uniquement sur ses matchs de double, au Challenger Banque Nationale de Saguenay. La Québécoise de 29 ans a manqué d’énergie face à sa compatriote Sharon Fichman, de Toronto, et a dû s’avouer vaincue en trois manches 6-2, 6-7 (2) et 6-4, mardi soir, dans un duel excitant au possible.

Les deux Canadiennes se sont livré une bataille acharnée du début à la fin, et c’est finalement la deuxième tête de série qui est repartie avec le laissez-passer donnant accès au deuxième tour. La rencontre a été ponctuée de plusieurs échanges longs et spectaculaires, au grand plaisir des spectateurs.

Après avoir dominé largement son adversaire au premier set, Pelletier s’est épuisée à la manche suivante en ratant plusieurs occasions de mettre la rencontre hors de portée à Fichman. L’athlète de Québec est même parvenue à prendre l’avance 5-3, sur un as, mais s’est ensuite écrasée, et la Torontoise en a profité.

Ce revers est le deuxième en peu de semaines pour Pelletier, 317e raquette mondiale, à la première ronde d’une compétition de type Challenger. Elle avait plié bagage aussi rapidement à Rock Hill, en Caroline du Sud, devant l’Américaine Jennifer Elie.

Fichman, qui figure au 160e rang mondial, affrontera l’Allemande Scarlette Wener au prochain tour.

 

Bouchard s’offre la Chinoise Sun

Avant l’entrée en scène des deux têtes d’affiche de la soirée, les amateurs de tennis de la région avaient eu l’occasion de voir à l’œuvre la jeune Québécoise Eugénie Bouchard dont l’avenir semble rose. La jeune femme de 17 ans n’a pas déçu ses fans, l’emportant en trois manches de 7-6 (2), 4-6 et 6-3 sur la Chinoise Sheng-Nan Sun, une qualifiée.

La fille originaire de Wesmount, 333e au monde, atteint donc pour une deuxième année consécutive le deuxième tour du Challenger de Saguenay. Elle s’était inclinée lors de sa deuxième sortie l’an dernier devant Rebecca Marino, l’éventuelle championne de l’édition 2010 du tournoi.

« Ç’a été une vraie bataille. Un match n’est jamais fini et j’ai essayé de gagner les points. Je savais que même si elle était une qualifiée que ce serait un bon match puisque je l’a connaissais un peu et c’est une bonne joueuse. Ce n’est jamais facile d’affronter une gauchère », soulignait Bouchard, cinquième sur la planète parmi les juniors, après sa victoire.

Celle qui a remporté son premier tournoi chez les professionnels en 2011 est parvenue à fermer les livres rapidement au troisième set lorsqu’elle en a eu l’opportunité, alors qu’en possession de deux balles de match au service, elle n’a pas laissé son adversaire revenir dans la rencontre. La Chinoise avait pris les devants 2-1 au début de la manche.

« J’ai gagné le jeu suivant [qui a créé l’égalité 2-2] et j’ai commencé à revenir. Je sais toujours que ce n’est jamais fini et j’essaie d’être agressive dans mon service. J’ai aussi fait beaucoup de coups gagnants sur son deuxième service et je crois que ça m’a donné une confiance, tout en baissant la sienne », racontait la Canadienne qui se mesurera à la Timea Babos (3), jeudi.

 

Dabrowski et Surin éliminées

Les parcours en simple de deux autres Canadiennes, à savoir Gabriela Dabrowski et Kimberley-Ann Surin, n’auront pas duré aussi longtemps que celui de Bouchard au tournoi saguenéen.

Dabrowski s’est inclinée 6-3 et 6-1 devant la troisième favorite, Timea Babos, de la Hongrie, alors que Kimberley-Ann a baissé pavillon 6-4, 4-6 et 6-3 face à l’Autrichienne Nicole Rottmann.

Dabrowski, native d’Ottawa, n’a jamais été dans le coup, commettant plusieurs erreurs, tandis que Surin, fille de l’ancien sprinteur Bruny, n’a pas été en mesure de capitaliser sur ses chances. La première est âgée de 19 ans et l’autre de 17 ans. Surin évolue d’ailleurs encore régulièrement sur le circuit junior, où elle est classée au 171e rang.

L’aventure de Saguenay n’est toutefois pas complètement terminée pour l’Ontarienne, qui a accédé à la deuxième ronde en double avec sa compatriote Marie-Ève Pelletier. Elle disputera ensuite le Challenger de Toronto, doté d’une bourse de 25 000 $.

 

Autres résultats

  • Routliffe def. Rossi 6-3 6-0
  • Pegula def. Hsu 7-6 7-5
  • Ospina def. Zhao 6-1 6-2
  • Stevenson  (6) def. Harman 6-1 6-4
  • Werner def. Dekmeijere 6-2 6-2
  • Buryachok (7) def. Kisialeva 6-2 6-4
  • Fink (8) def. Cattaneo 4-6 7-6 6-2

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 23 octobre 2011.

Fin prêtes pour le Challenger Saguenay

SAGUENAY – Les jeux sont faits au Challenger Banque Nationale de Saguenay. L’organisation du quatrième tournoi féminin en importance au pays a dévoilé, dimanche soir, lors d’un buffet de bienvenue le tableau principal officiel en vue des affrontements du premier tour qui débuteront mardi.

Membres du comité organisateur, joueuses, entraîneurs, parents et représentants des médias étaient invités pour cette soirée d’ouverture de la sixième édition du tournoi présenté en sol saguenéen.

Une légère tuile est tombée sur les organisateurs en fin de journée, alors que celle qui était censée être première favorite, l’Italienne Romina Oprandi, a dû déclarer forfait en raison d’une blessure. Cette absence permettra donc à la Croate Mirjana Lucic d’être la première tête de série du tournoi 2011. Celle-ci sera opposée à sa compatriote Maria Abramovic en lever de rideau.

Une seule Canadienne se retrouve parmi les huit premières têtes de série, soit Sharon Fichman, de Toronto, qui est également classée 160e au monde. Fichman se mesurera à la Québécoise Marie-Ève Pelletier à sa première sortie sur le terrain.

Au total, neuf représentantes de l’unifolié sont inscrites au tableau principal, incluant Fichman et Pelletier. Les autres sont Kimberley-Ann Surin, Gabriela Dabrowski, Eugénie Bouchard, Charlotte Petrick, Elisabeth Abanda, Carol Zhao et Erin Routliffe. Ce chiffre pourrait grimper à la conclusion des qualifications, lundi, où notamment Valérie Tétreault, qui est sortie de sa retraite pour l’occasion, tentera d’obtenir son ticket pour le premier tour.

Petrick et Abanda seront notamment opposés l’une contre l’autre, tandis que la commande s’annonce lourde pour la jeune Surin, 17 ans seulement, qui affrontera la 340e raquette mondiale en Nicolas Rottmann, de l’Australie. Surin figure au 964e échelon mondial, mais celle-ci surtout chez les juniors, où elle est parmi les 200 premières.

Eugénie Bouchard, elle, ne connait pas encore l’identité de sa rivale pour son premier match puisqu’il s’agira d’une qualifiée. La Québécoise, 352e sur la planète, voudra certainement poursuivre sur sa lancée en 2011, elle qui a entre autres remporté son premier titre chez les professionnels, à Burnie, en Australie, durant l’année. Elle est aussi cinquième au classement junior.

 

Bon pour les Canadiennes

Ce genre de tournoi est une occasion unique pour les Canadiennes de gagner des places sur l’échiquier mondial, puisque plusieurs d’entre elles sont présentes et d’autres obtiennent des laissez-passer de Tennis Canada pour le tableau principal. Qui plus est, il s’agit d’une belle expérience pour les plus jeunes, qui évoluent habituellement avec leurs collègues d’âge junior.

« Nous avons beaucoup de joueuses qui proviennent de la province et du reste du pays. Nous en sommes bien fiers, car c’est un tournoi important sur la scène canadienne et qui attire beaucoup de joueuses d’un peu partout dans le monde. Nous avons une belle brochette de Québécoises et les matchs seront excitants dès la première ronde », a déclaré Richard Quirion, directeur du circuit Banque Nationale, lorsque rencontré lors du tirage au sort.

L’an dernier, l’événement saguenéen avait permis à la jeune Surin, fille du légendaire sprinteur Bruny, de mettre la main sur sa première victoire professionnelle en carrière. Le Challenger avait également couronné Rebecca Marino, de Vancouver, championne, qui a ensuite connu beaucoup de succès sur la scène internationale. Marino n’est d’ailleurs pas présente cette année en raison de sa poussée.

« Il y a vraiment des joueuses qui commencent à ressortir du lot, dont Kimberley-Ann et Eugénie, qui font partie du Centre national d’entraînement. Ce ne serait pas surprenant de les voir remporter quelques rondes. C’est d’ailleurs pourquoi on tient ces tournois-là, pour voir l’une des nôtres l’emporter. Ça a été le cas l’an passé avec Rebecca et les chances sont encore présentes cette année », a mentionné M. Quirion.

Les finales du Challenger Banque Nationale se tiendront en même temps que la tenue de la deuxième étape du circuit de la Coupe du monde de patinage de vitesse sur courte piste, également à Saguenay,  mais cela n’effraie par les organisateurs, qui sont confiants de voir les amateurs de tennis être au rendez-vous.

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 7 septembre 2011.

L’équipe du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui représentait la région aux Championnats provinciaux de baseball dans la catégorie moustique « A » qui se déroulaient le week-end dernier à Trois-Rivières est rentrée chez elle avec plusieurs interrogations, malgré l’obtention de la médaille de bronze.

C’est que plusieurs incidents se sont produits durant les trois jours de compétition qui sont difficiles à expliquer dans le cadre d’un tel événement. En fait, toutes les formations représentant le Saguenay ont été impliquées, bien malgré elles, dans des situations peu familières.

Mentionnons d’entrée de jeu que les Championnats provinciaux sont le dernier tournoi de la saison au baseball dans la province. Ils sont organisés par l’organisme responsable de ce sport dans la province, Baseball Québec (BQ) et visent tout particulièrement à établir les meilleures régions dans chacune des tranches d’âge, de l’atome au midget, année après année.

Le président de l’Association de baseball mineur de Chicoutimi et surtout l’entraîneur de l’équipe saguenéenne qui a pris part à la compétition moustique, Jean-François Tremblay, s’est entretenu en fin de soirée, lundi, avec Fanatique.ca pour relater les faits des événements dont il a été témoin et qui montrent que la fédération provinciale est aux prises avec plusieurs lacunes importantes.

Des lacunes qui pourraient même causer le départ de certaines régions, dont celle du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de Baseball Québec au cours des prochaines années.

 

Un classement illogique

L’équipe qu’a dirigée M. Tremblay lors des Championnats moustique tenus à Trois-Rivières a conclu la ronde préliminaire avec une fiche immaculée de quatre victoires et aucune défaite (4-0).

Trois groupes comprenant un total de 13 formations avaient été mis sur pied. Deux d’entre eux regroupaient quatre clubs chacun, alors que le troisième comprenait cinq formations. Pour la deuxième année de suite, que ce soit au niveau atome, moustique ou pee-wee, le Saguenay-Lac-Saint-Jean s’est retrouvé dans la division de cinq équipes.

Jusqu’ici, aucun problème majeur. C’est cependant au terme des matchs du tour préliminaire que les choses se corsent. Baseball Québec avait, comme par les années passées, établi les règles suivantes : les trois premières équipes accèdent aux rondes finales, alors que la meilleure équipe des trois groupes devient meilleur deuxième. À la manière du baseball majeur, en fait.

Toutefois, la région de la Rive-Sud s’est retrouvée au tout premier rang du classement précédant les matchs de demi-finales et de finales, et ce, malgré son dossier de 2-1, bien moins reluisant que celui des Saguenéens. Les représentants de l’Outaouais, eux, ont obtenu le deuxième rang suite à un dossier de 3-0. Le Saguenay s’est finalement retrouvé au troisième échelon.

« Premièrement, nous nous sommes retrouvés avec quatre autres régions dans une position désavantagée où nous devions disputer un match de plus que ceux faisant partie des groupes de quatre. Avec les règlements de l’utilisation des lanceurs, ça te force, en jouant un match de plus, à « brûler » davantage de lanceurs », a expliqué l’entraîneur et président à l’autre bout du fil.

« Certes, il y  a eu des modifications aux règlements par rapport à l’an dernier, mais ça n’a pas de bon sens de devoir jouer quatre matchs plutôt que trois. Les entraîneurs des régions comme la nôtre abondaient dans le même sens. C’est beaucoup plus difficile de se classer dans ces circonstances. »

Le classement affiché plus haut a été monté sans tenir compte des victoires et des défaites cumulées depuis le début du tournoi, mais plutôt avec les points contre par manches jouées. Or, à la compréhension de Jean-François Tremblay des règlements de Baseball Québec, c’est la fiche qui détermine les positions au classement, avec un astérisque qui mentionne que l’on doit tenir compte de toutes les parties de la ronde préliminaire.

« Nous avions assurément, nous et l’Outaouais, une victoire de plus que la Rive-Sud et une défaite de moins. Malgré cela, Baseball Québec a décidé de passer directement au deuxième critère de bris d’égalité selon lequel il faut se fier sur les points accordés par le nombre de manches jouées. C’est un exemple assez frappant qu’il s’agit, à notre sens (les membres de la région), d’une fédération qui manque un peu de sérieux », a ajouté M. Tremblay dont la sortie publique vise à pousser BQ à changer sa manière de faire.

Cette situation particulière s’est également produite avec l’équipe pee-wee du Saguenay-Lac-Saint-Jean et encore une fois, le système de nombre de points alloués selon les manches jouées a été préconisé au système traditionnel qui domine dans tous les sports de la planète, soit celui d’utiliser la fiche des victoires et des défaites.

« Les règlements mériteraient d’être revus. Quand nous avons exposé cette situation aux responsables de Baseball Québec, ceux-ci ont clairement dit, et pas seulement à moi, que nous avions raison et qu’une réflexion devrait être portée. Or, il me semble que les victoires et les défaites classent habituellement les équipes. »

*Deuxième partie de trois de ce dossier portant sur les lacunes chez Baseball Québec**

Un terrain impraticable?

L’un des autres exemples démontrant que Baseball Québec a des devoirs à accomplir en vue des prochaines années est le fait que toutes les parties de la ronde finale au niveau des atomes, dans la classe « A », ont dû être annulées en raison de la pluie qui était tombée sur le terrain dans la soirée du dimanche, à Pointe-aux-Trembles.

Évidemment, personne ne pouvait prédire que Dame nature ne serait pas collaboratrice avec les organisateurs. Cependant, aucun autre terrain n’avait été prévu afin que les rencontres puissent être jouées quand même, forçant les équipes, dont celle du Saguenay, à plier bagage pour revenir disputer la demi-finale la semaine suivante!

C’est donc dire que les parents des jeunes joueurs seraient obligés de dépenser des frais supplémentaires pour permettre le début et la fin du match. Un point qui chatouille également Jean-François Tremblay.

« Le terrain avait un peu d’eau et les rencontres ont été remises. Selon des témoins qui étaient présents, de petits travaux sur le terrain auraient permis la présentation du match. La raison qui aurait été donnée serait que les cols bleus n’étaient pas vraiment disponibles le jour de la fête du Travail. De toute manière, ils ne sortiraient pas quand il pleut. »

« L’information n’a pas été vérifiée si ces derniers étaient disponibles ou pas, mais le résultat a fait en sorte que ces matchs seront disputés la fin de semaine prochaine. Cependant, nous avons appris que Baseball Québec a offert que ces matchs soient joués à un endroit plus central qu’est Québec. Ça a été fait à 16h lundi, soit quand même plus de 24h après la première décision qui était de revenir à Montréal. »

« Cela aurait bien sûr provoqué des coûts assez importants chez les parents. À notre sens, c’est un autre exemple d’une fédération qui n’est pas en contrôle. »

 

Une finale à l’intérieur…

Le match de la médaille de bronze impliquant les joueurs d’âge moustique à Trois-Rivières n’a pas eu lieu sur un terrain de baseball traditionnel en plein air que l’on peut retrouver dans n’importe quelle ville au Québec et au Canada, mais plutôt sous un toit, à l’intérieur…

C’est en effet plutôt dans un centre d’entraînement que la rencontre a été disputée, où plusieurs inconvénients nuisant considérablement à la vraie pratique de ce sport ont été malheureusement rencontrés.

« C’est un beau centre pour s’entraîner, mais pour des matchs d’une finale d’un championnat provincial, je suis un peu moins certain. Nous avons dû jouer avec des plaques de lanceurs fixées avec du ruban adhésif. De plus, dans les règlements, le plafond faisait partie du jeu, ce qui veut dire qu’une balle normalement frappée au champ centre, mais dont la trajectoire change à cause du ricochet sur le plafond se retrouve être morte au deuxième but, par exemple », a soutenu le parent de trois joueurs de baseball.

« Ça devient un peu de l’antibaseball et très particulier. Les coussins n’étaient pas correctement fixés et c’étaient des « X » collés afin de remettre toujours les buts au bon endroit lorsqu’ils se déplaçaient avec les coureurs. Il n’y avait aussi aucun but de sécurité (« safety base ») et c’était très mal ventilé. »

Les joueurs ont aussi été contraints de jouer deux matchs après seulement une pause d’environ une trentaine de minutes, puisque le centre n’était plus disponible à partir de 14h. Ils n’ont donc pas eu le temps de manger et de se reposer en vue de leur affrontement final du tournoi.

Or, les règlements de BQ – 43.6, a) –  stipulent qu’un minimum d’une heure de repos doit être accordé aux équipes entre la fin de la première partie et le début de la seconde, ce qui n’a vraisemblablement pas été le cas ici.

M. Tremblay a aussi dénoncé le fait que certains arbitres ne connaissaient pas les règlements exacts pour certaines situations et que les réponses de ces derniers représentaient finalement le manque de sérieux de l’organisme provincial.

 

Un sentiment de dérangement

Si les enfants ont un peu moins bien compris la situation devant laquelle ils étaient exposés, les parents de ceux-ci, eux, en sont toutefois venus à des conclusions bien arrêtées.

« Les parents se questionnaient et arrivaient à la même conclusion : une fédération désorganisée qui improvise et le sentiment de dérangement lorsqu’une région éloignée comme la nôtre gagne. Nous avons le sentiment de déranger constamment et nous nous le faisions dire, à cause de nos équipes étoiles, notamment », a indiqué Jean-François Tremblay.

Le Saguenay-Lac-Saint-Jean envoie en effet depuis quelques années des formations qui regroupent les meilleurs joueurs de la région pour toutes les catégories « A », afin d’être compétitives avec les autres régions de la province. Le bassin de joueurs étant beaucoup plus restreint, BQ avait accordé cette permission spéciale.

Une permission qui avait cependant été adoptée sur un léger fond de controverse, puisque celle-ci avait apparu suite aux championnats remportés par la Côte-Nord, le Bas-Saint-Laurent et le Saguenay-Lac-Saint-Jean  dans la classe « B ».

M. Tremblay était aussi le pilote de la région en 2010 avec les moustiques, dans le « A » et cette fois, ses joueurs n’avaient pas accédé à la ronde des médailles. Aucune critique ne leur avait été servie concernant leurs joueurs étoiles, ce qui a complètement été le contraire cette année, alors qu’ils ont subi les foudres des parents adverses à chaque match en raison de leurs victoires éclatantes.

« Tu développes à ce moment le sentiment de déranger. Tu as bien beau expliquer que le bassin de joueurs n’est pas le même, les gens ne comprennent pas. Nous avons entendu que d’autres secteurs de la région de Montréal commençaient à connaître des problèmes de bassin de joueurs. Il y a une réflexion qui se fait à ce niveau et on pourrait perdre nos équipes étoiles. »

« Ça amène à nous demander si nous ne devrions pas quitter la fédération. Je veux personnellement apporter ce dossier au bureau de la fédération régionale. Le président Éric Dion est tout à fait d’accord avec nous et il a souvent exposé ce sentiment et ces problèmes vécus dans des réunions de BQ. Nous pensons que de le faire savoir permettra d’élargir le débat et de forcer la fédération (BQ) à faire un examen de conscience pour réaliser qu’elle a des choses à changer », a-t-il souligné en terminant.

Le président sur la même veine

Le président du baseball au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Éric Dion, abonde dans le même sens que Jean-François Tremblay concernant Baseball Québec (BQ) : plusieurs choses doivent changer pour accommoder, entre autres, davantage les régions éloignées.

« La fédération a des lacunes majeures envers les régions éloignées », a-t-il lancé dès les premiers instants de sa conversation téléphonique avec Fanatique.ca, lundi soir.

« Nous n’avons pas l’impression de compter énormément pour eux (les dirigeants de Baseball Québec). L’attitude, la prise de décisions et la façon d’administrer de ces gens-là me laissent croire cela. Ils ont coupé des sommes ridicules pour des régions qui sont maintenant pénalisées. »

M. Dion est révolté du fait que les équipes «B» ont été retirées par le passé en raison des trophées accumulés pour faire place aux équipes étoiles envoyées dans la classe « A », qui obtiennent aussi leur part de succès.

« Ils vont nous mettre où l’année prochaine? Ils ne voudront plus qu’on aille d’équipes régionales? Je n’ai absolument rien contre les équipes régionales plutôt que de simples équipes de quartier. Nous avons un bassin d’environ 700 joueurs, pas 3000 comme à Québec ou Montréal. Si la Mauricie subissait la même chose, elle pourrait avoir droit aux mêmes avantages! » s’est exclamé le président régional.

 

« Ça n’a pas de sens »

Le classement obtenu par la formation moustique régionale au terme du calendrier préliminaire (voir articles 1 et 2) est loin d’avoir fait l’affaire d’Éric Dion, qui ne comprend absolument pas comment les choses ont été interprétées.

« C’est illogique, mais je ne sais pas comment encore ils se sont basés pour faire le classement. Il va falloir qu’ils me l’expliquent, car je ne comprends pas. Ça n’a aucun sens : l’équipe de 2-1 passe première et pas celles avec 3-0 ou 4-0. Il n’y avait aucune égalité pour utiliser la formule des points accordés. La personne qui a pris la décision n’a sûrement pas lu le règlement qui différencie les clubs selon victoires et défaites », a déclaré M. Dion, encore surpris.

Quitter la fédération?

L’option de ne plus être membre de Baseball Québec pourrait être envisagée, comme l’a mentionné Jean-François Tremblay, et le président du Saguenay-Lac-Saint-Jean n’a aucun problème avec cette situation.

« Si mes présidents (ceux des associations mineures) décident que l’on s’oriente vers un autre statut que celui de la fédération, je n’ai aucun problème avec ça. Je suis un élu qui représente cinq associations », a confirmé Éric Dion.

« Ça nous coûte 20 000$ pour faire partie de la fédération, mais il faudrait regarder les retours sur l’investissement. Ça fait plusieurs années que je leur dis que les régions éloignées paient, mais ne reçoivent rien en retour. Ils savent ce dont je parle. Nous avons subi des coupures dans plusieurs domaines. »

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 20 juillet 2011.

LBJÉQ : Québec lessive Saguenay

QUÉBEC – Une visite des Voyageurs de Saguenay au Stade municipal de Québec est toujours synonyme de succès pour l’équipe de la place des Diamants depuis quelques années.

Et c’est exactement ce qui s’est encore produit, mardi soir, alors que les Québécois ont démoli leurs rivaux par la marque de 16 à 4 pour s’approcher à un match de la tête du classement de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ).

Les Diamants, qui ont engrangé un 22e triomphe, ont ainsi mis un terme à l’heureuse séquence de cinq victoires consécutives des Voyageurs, qui avec cet échec, demeurent à trois parties du septième rang détenu par les Alouettes de Charlesbourg. Québec n’a de son côté que Montréal devant elle.

La formation pilotée par Jean-Philippe Roy a explosé dès la première manche, inscrivant quatre points, au grand désarroi du lanceur partant de Saguenay, Jonathan Forcier. Ce dernier a connu une sorti plutôt lamentable, allouant neuf coups sûrs et dix points mérités, en seulement deux manches. Il a aussi fait fendre l’air à trois frappeurs des Diamants.

« Forcier est un excellent lanceur. Il avait bien lancé contre nous l’autre jour et il avait fait la même chose face à Charlesbourg. Nous avons fait rapidement des points, ce que nous avions aussi fait lors du dernier match, mais sans être capables de finir le travail. Nous leur avons fait mal en revenant avec d’autre points », a raconté Roy au terme de la boucherie offensive.

Les locaux ont poursuivi leur travail de démolition lors du troisième acte, ajoutant six points à leur avance déjà confortable pour porter le pointage à 10-0.

Charles Trottier, Alexandre Villeneuve, Jean-Sébastien Pouliot et Mathieu Beauchesne ont tous obtenu un double dans la rencontre. Trottier a fini le match avec une récolte de trois points produits, alors qu’un autre de ses coéquipiers, Normand Gosselin, a cogné trois coups sûrs.

Pouliot a été crédité de la victoire. En quatre manches de travail, il été impeccable, ne concédant absolument rien aux joueurs des Voyageurs et se permettant même de retirer l’un d’entre eux avec un retrait au bâton. Malgré tout, Pouliot a été enlevé du monticule par le gérant, à sa demande

« Pouliot était en feu. Il avait un match parfait, mais c’est lui qu’il ne voulait pas compléter la rencontre. Nous jouons six matchs en quatre jours et il est venu me dire que cela n’avait aucune importance pour lui. Il veut lancer ce week-end pour les matchs importants. Mais c’est sûr que s’il ne me l’avait pas dit, je l’aurais probablement laissé sur le monticule », a expliqué l’entraîneur des gagnants.

Le seul moment digne de mention pour la formation saguenéenne a été lorsque le vétéran Nicolas Laviolette s’est rendu au deuxième coussin grâce à sa frappe, laquelle a procuré un point aux Voyageurs. Maxime St-Gelais et Pierre-Hughes Roy ont été utilisés en relève, sans toutefois parvenir à freiner l’hémorragie.

Saguenay sera encore dans la région de la Capitale-Nationale cette semaine, mais cette fois pour y affronter les Alouettes, jeudi. Les Diamants, eux, joueront face aux Associés de Laval, le pire club du circuit, le même soir.

 

Un espoir des majeures

Chez les Diamants, Jonathan Plamondon et Jonathan Paquet ont également été envoyés sur la butte. Paquet a été un choix de 22e ronde par les Phillies de Philadelphie lors du repêchage du baseball majeur, en 2010, mais en raison d’une blessure, il n’a pas vu beaucoup d’action cette saison.

Les lancers rapides et précis de l’artilleur de 19 ans ont donné beaucoup de fil à retordre aux cogneurs des Voyageurs pendant la dernière manche – la septième dans le circuit junior québécois. Il s’agissait seulement de la huitième manche dans laquelle il œuvrait en 2011. Il montre une fiche de 2-0 et un match protégé, tout en ayant passé six joueurs dans la mitaine.

« Paquet avait décidé de ne pas signer de contrat professionnel et il est allé jouer avec l’Université du Kentucky. Il s’est blessé au nerf du coup, mais ils (les dirigeants de l’école) n’ont pas été capables de diagnostiquer la chose et il a perdu deux mois. Ici, les médecins des Capitales ont tout de suite décelé le problème. Tranquillement pas vite, il va revoir plus d’action.

« Il lance jusqu’à maintenant quelques manches, mais il devrait obtenir son premier départ en fin de semaine. C’est certain qu’il sera un élément clé pour nous en vue de la fin de l’année. L’un de nos gros frappeurs, Jonathan Gilbert, a aussi été blessé en début de saison, à l’aine, et il a joué seulement quelques rencontres », a confié le gérant Roy en conclusion.

 

Initialement publié sur Fanatique.ca, qui a disparu le 19 décembre 2011, le 6 juillet 2011.

Hubert pilotera les Saguenéens; Marc Fortier nommé D.G.

Les Saguenéens de Chicoutimi ont enfin trouvé leurs hommes pour les postes d’entraîneur-chef et de directeur général.

L’organisation chicoutimienne a annoncé en conférence de presse, mercredi, que Marc-Étienne Hubert était le nouvel entraîneur-chef de l’équipe, alors que Marc Fortier a été nommé directeur général.

La nomination d’Hubert, qui a été adjoint chez les Sags au cours des cinq dernières saisons, signifie donc le départ de Guy Carbonneau, qui avait pris les règnes de la formation après le congédiement de Richard Martel, en février dernier. Carbonneau demeure président.

Le journal Le Quotidien avait rapporté tard mardi soir qu’Hubert serait derrière le banc des Bleus, après le communiqué envoyé par l’équipe qui stipulait la tenue d’une importante conférence de presse, ce mercredi.

Hubert, un Chicoutimien d’origine qui est âgé de 33 ans, avait dirigé les trois rencontres qui avaient suivi le départ de Richard Martel avant que Carbonneau ne prenne la relève. Ces trois parties s’étaient soldées par autant de victoires de la part des Saguenéens.

« Je suis extrêmement fier et motivé pour accomplir la tâche. Nous allons faire tout en notre possible pour mettre une équipe compétitive et représentative sur la patinoire. J’ai adoré l’expérience que j’ai vécue durant le mois de février », a commenté Hubert devant les journalistes.

« J’aurais aimé poursuivre l’histoire, mais d’avoir été l’entraîneur pendant deux mois m’a permis de connaître davantage Marc-Étienne. Je sais qu’il est capable de faire le travail. C’est un jeune qui a de l’enthousiasme avec de bonnes idées et qui est capable de communiquer avec les joueurs. Nous voulions de la stabilité et je crois que nous l’avons », a souligné pour sa part Carbonneau.

Hubert, qui vient de compléter un stage d’entraîneur à Calgary sous la supervision d’Hockey Canada, a porté l’uniforme des Sags durant deux saisons (1994-1995 et 1994-1995). Il a aussi évolué à Laval, Val-d’Or, Drummondville et Baie-Comeau avant de conclure sa carrière avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Choix de neuvième ronde des Coyotes de Phoenix (226e au total) en 1996, il n’a toutefois jamais participé à une rencontre de saison régulière dans la Ligue nationale.

Il sera par ailleurs l’un des adjoints d’Équipe Québec qui prendra part au Défi mondial des moins de 17 ans, l’hiver prochain, à Winnipeg.

Faisant partie d’une nouvelle génération d’entraîneurs qui favorise une approche plus phycologique, Hubert assure que ce sera un plaisir de diriger les joueurs de l’époque d’aujourd’hui, qui ne sont pas toujours faciles. Il appliquera une méthode bien précise.

« La nouvelle génération avec laquelle nous travaillons est très allumée. Ce sont des jeunes qui ont grandi avec la nouvelle technologie et qui sont intelligents. Il faut communiquer et être proche d’eux. Il faut avoir des consignes strictes dans les moments importants, mais il faut aussi les valoriser », a-t-il expliqué.

« C’est un défi incroyable qui s’offre à moi. La route s’est ouverte et je suis extrêmement reconnaissant envers l’organisation. Je me suis toujours préparé avec cet objectif, lequel était de devenir entraîneur-chef dans la LHJMQ. Je ne savais pas quel chemin ce serait, mais ça s’est avéré celui-ci. Je suis très heureux de mon cheminement et à chaque fois que j’ai reçu des coups difficiles, je n’ai jamais abandonné », a confié Hubert.

Hubert a tenu à remercier Richard Martel de l’avoir embauché il y a six ans, malgré qu’il n’avait jamais été derrière le banc d’une formation auparavant. Il sera reconnaissant le reste de ses joueurs envers Martel.

 

Fortier réalise son rêve

Capitaine des Saguenéens durant les années 1980, Marc Fortier effectue un retour par la grande porte. Celui qui a œuvré dans plusieurs organisations au cours de sa carrière en sera à une première expérience comme directeur général dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), mais sera pas en terrain inconnu pour autant.

Fortier a en effet occupé ce boulot dans la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) et dans la Ligue junior AAA, tout en étant derrière le banc. Il a aussi été dépisteur chez l’Avalanche du Colorado.

« Je suis très fier de faire partie de l’organisation. C’est un rêve qui se réalise et ce retour représente beaucoup pour moi, car ayant le bleuet tatoué sur le cœur, les Saguenéens étaient bien sûr ma première option », a mentionné Fortier, âgé de 45 ans.

« C’est une étape qui est importante. J’ai un bon bagage d’expérience avec moi. Lorsque je suis revenu de l’Europe, j’étais à la recherche d’identité pour continuer de travailler dans le monde du hockey. J’avais bien aimé mes expériences dans la LNAH et dans le junior AAA et j’ai vu plus d’une centaine de matchs comme dépisteur », a indiqué Fortier qui avait été envoyé en Europe par les Sags l’an dernier.

Jos Canale s’occupait de ces fonctions de façon intérimaire depuis le congédiement de Richard Martel.

L’homme originaire de Windsor souhaite voir son équipe travailler à fond à chaque rencontre et ne se fixe pas nécessaire d’objectif précis. Il tentera de poursuivre le boulot déjà accompli, tout en amenant son grain de sel personnel.

« Il faut aller se chercher un bagage pour gérer un club de hockey. J’y suis parvenu au cours des cinq dernières années et je me sens très confiant et loin d’être en terrain inconnu. L’une des premières choses à faire sera d’évaluer le personnel en place. Je suis chanceux, car j’ai un bel héritage et il faut faire une continuité.

« C’est certain cependant qu’il faut apporter une touche de notre personnalité. J’ai une vision et je vois le hockey d’une façon. Moi, je ne parle jamais de statistiques, c’est-à-dire si les Sags termineront dans les quatre premiers. Je veux plutôt, quand les gens parleront de Chicoutimi, qu’ils voient que nous sommes une équipe combattive et qui se présente chaque soir. De plus, tout sera fait sur un concept d’équipe », a assuré le directeur-gérant.

Les négociations avec les Saguenéens se sont terminées la fin de semaine dernière dans son cas, lui qui avait tendu à quelques reprises la perche aux gestionnaires pour se dénicher un futur poste disponible.

Fortier s’ajoute à la liste déjà très longue d’anciens joueurs de la LHJMQ qui s’impliquent désormais dans l’administration de différents clubs : Bobby Smith à Halifax, Patrick Roy à Québe, Joël Bouchard à Boisbriand et Philippe Boucher à RImouski, pour ne nommer que ceux-là.

Celui qui détient deux records d’équipe chez les Chicoutimiens, soit le nombre de passes (135) et le nombre de points (201) en une saison, avait vu son chandail numéro 20 être retiré par l’organisation en 2008.

Dans la LNH, il a disputé 212 matchs avec les Nordiques de Québec, les Sénateurs d’Ottawa et les Kings Los Angeles, récoltant 102 points, incluant 42 buts. Il a par la suite joué en Europe de 1994 à 2005, arborant notamment les couleurs  des Polar Bears de Berlin.